L’Elysée, un « palais » qui n’avait rien demandé !

Le 7 mai 2017 les français ont élu Emmanuel Macron à la présidence de la République française. Le palais de l’Elysée est désormais son lieu de travail quotidien, sa résidence officielle (s’il en a fait le choix) ainsi que le cadre des réceptions et événements officiels divers liés à la fonction présidentielle.

Mais au fond, ce palais tellement « particulier », entouré de son halo de mystère était-t-il destiné à devenir la « première maison de France » ?

Penchons nous un peu sur l’histoire de celui qui est devenu palais présidentiel presque par hasard après bien des aléas de l’Histoire et je dirai même au final, bien malgré lui.

Nouveau look pour une nouvelle vie : la métamorphose du château de Bagatelle (1/2)

Le parc de Bagatelle, lui même situé dans l’enceinte du Bois de Boulogne à l’ouest de Paris, est un lieu de promenade bien connu et apprécié habitants de l’ouest parisien. Cependant, si chacun peut apprécier à sa manière, la roseraie, les paons, et les nombreuses fabriques qui ornent le parc, peu de gens connaissent l’histoire mouvementé et pleine de rebondissement de ce lieu insolite.

Mais où est donc passé le bureau ovale?

L’Histoire est jalonnée de lieux emblématiques dont l’identité est si forte qu’ils caractérisent à eux seuls un pays, une dynastie, un art de vivre ou encore un peuple.
Les récentes élections américaines m’ont rappelé que le bureau Ovale est certainement l’un des lieu les plus emblématiques de notre société contemporaine.

Copié/Collé : Rococo à gogo chez les Soubise… et ailleurs. ^^

Comme nous avons pu le voir dans l’article consacré à l’escalier des Ambassadeurs de Versailles, certains décors ont acquis avec le temps une telle notoriété, qu’ils furent par la suite largement repris ou copiés.
Considéré – a juste titre – comme un chef-d’œuvre, certainement le plus abouti et représentatif du style « Rocaille » français (on peut aussi dire Rococo) : Le salon de la princesse de Soubise est de ceux là.

L’Hôtel du Collectionneur

Beaucoup plus qu’un simple « showroom » destiné à présenter les dernières création d’un groupement d’artistes et d’artisans, l’hôtel du collectionneur est le manifeste d’un jeune décorateur ensemblier qui profitera de l’occasion exceptionnelle offerte par l’exposition des arts décoratifs de 1925 pour montrer au monde entier l’étendue de son immense talent : Ruhlmann